RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 25/03/2021

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

IBUPROFENE PHARMADEV 200 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Ibuprofène sous forme d’acide.............................................................................................. 200 mg

Ibuprofène sous forme de sel de sodium dihydraté................................................................ 256 mg

Pour un comprimé pelliculé

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé blanc, oblong, d’environ 15,6 mm de long, 8,2 mm de large, 5,0 mm d’épaisseur.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Adultes, adolescents et enfants à partir d’un poids corporel de 20 kg (6 ans et plus)

Traitement symptomatique de courte durée :

· Douleur légère à modérée

· Fièvre

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible (voir rubrique 4.4).

La posologie doit suivre les prescriptions du tableau suivant. Chez les enfants et les adolescents, IBUPROFENE PHARMADEV est administré en fonction du poids corporel ou de l’âge, généralement avec une posologie de 7 to 10 mg/kg de la masse corporelle en une seule dose, jusqu’à un maximum de 30 mg/kg de la masse corporelle par jour.

Poids corporel

(Age)

Dose unique

Dose journalière maximale

20 kg – 29 kg

(Enfants : 6 - 9 ans)

200 mg d’ibuprofène

600 mg d’ibuprofène

30 kg -39 kg

(Enfants : 10 - 11 ans)

200 mg d’ibuprofène

800 mg d’ibuprofène

≥ 40 kg

(Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus)

200 ‑ 400 mg d’ibuprofène

1’200 mg d’ibuprofène

L’intervalle de temps entre deux prises dépend des symptômes et de la dose journalière maximale. Elle ne doit pas être de moins de 6 heures.

Durée du traitement

Seulement pour les traitements de courte durée.

Chez les adolescents, si ce médicament est nécessaire pour plus de trois (3) jours, ou si les symptômes s’aggravent, un médecin doit être consulté.

Chez les adultes, si la prise de ce médicament est nécessaire pour plus de trois (3) jours en cas de fièvre ou de migraine et plus de quatre (4) jours en cas de douleurs, ou si les symptômes s’aggravent, un médecin doit être consulté.

Populations particulières

Patients âgés :

Aucun ajustement particulier de la posologie n’est nécessaire. Les patients âgés doivent être suivis attentivement à cause du profil particulier des effets indésirables (Voir rubrique 4.4.).

Insuffisance rénale :

Aucune réduction de la posologie n’est requise chez les patients présentant une insuffisance rénale faible à modérée (pour les patients souffrants d’une insuffisance rénale sévère, voir rubrique 4.3).

Insuffisance hépatique

Aucune réduction de la posologie n’est requise chez les patients présentant une insuffisance hépatique faible à modérée (pour les patients souffrants d’un dysfonctionnement hépatique sévère, voir rubrique 4.3).

Mode d’administration

Médicament destiné à la voie orale.

Les comprimés pelliculés sont avalés entier avec beaucoup d’eau, préférablement pendant le repas. Les comprimés pelliculés ne doivent pas être mâchés.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Patients ayant déjà manifesté des réactions d’hypersensibilité déclenchées à la prise d’acide acétylsalicylique (par exemple ASPIRINE®) ou d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS).

· Troisième (3ème) trimestre de la grossesse (Voir rubrique 4.6).

· Ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie ou d'ulcération objectivés).

· Antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS.

· Hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébrovasculaire ou autre hémorragie en évolution.

· Insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV), insuffisance rénale ou hépatique (voir rubrique 4.4).

· Patients souffrants de troubles non-élucidés de la formation du sang.

· Déshydratation sévère (causée par des vomissements, des diarrhées ou une insuffisance d’hydratation).

· Enfants de moins de 6 ans ou dont le poids corporel est inférieur à 20 kg.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et Effets gastro-intestinaux et cardiovasculaires ci-dessous) (voir rubrique 4.8).

Troubles respiratoires :

Le bronchospasme peut être augmenté chez les patients souffrants de, ou avec des antécédents d’asthme bronchique ou de maladie allergique.

Sujets âgés :

Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).

Effets gastro-intestinaux (GI):

L’utilisation de IBUPROFENE PHARMADEV en association avec les AINS comprenant les inhibiteurs sélectifs de la 2-cyclooxygenase augmente le risque des effets secondaires (Voir rubrique 4.5) et doivent être évités.

Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible.

Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'acide acétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.

Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant IBUPROFENE PHARMADEV 200 mg, comprimé pelliculé, le traitement doit être arrêté.

Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

Troubles cardiovasculaires et cérébro-vasculaires

Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée, d’hypertension et d'œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dans l'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (par ex., ≤ 1200 mg/jour) soit associées à un risque accru d'événements thrombotiques artériels.

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, une artériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral ne doivent être traités avec de l'ibuprofène qu'après un examen approfondi et les doses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.

Un examen approfondi doit également être mis en œuvre avant l'instauration d'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risque d'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sont nécessaires.

Troubles dermatologiques :

Des réactions cutanées graves, certaines mortelles, y compris la dermatite exfoliatrice, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique, ont été rarement rapportées en association avec l’utilisation d’AINS (voir rubrique 4.8). L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d’apparition se situant dans la majorité des cas dans le premier mois de traitement. Des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène. L’ibuprofène devrait être arrêté dès la première apparition de signes et symptômes de réactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions des muqueuses, ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

La varicelle peut exceptionnellement être à l'origine de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôle favorisant des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut être écarté. Il est donc prudent d'éviter l'utilisation de IBUPROFEN PHARMADEV 200 mg, comprimé pelliculé en cas de varicelle (voir rubrique 4.8).

Dissimulation des symptômes des affections sous-jacentes :

IBUPROFEN PHARMADEV 200 mg, comprimé pelliculé peut masquer les symptômes d’une infection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat et ainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et des complications bactériennes de la varicelle.

Lorsque IBUPROFEN PHARMADEV 200 mg, comprimé pelliculé est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée à l’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’ils s’aggravent.

La prudence est de mise chez les patients présentant certaines pathologies qui peuvent être aggravées par la prise d’IBUPROFENE PHARMADEV:

· Lupus érythémateux disséminé (LED) ou maladie du tissu conjonctif mixte - risque accru de méningite aseptique (voir rubrique 4.8) ;

· Troubles congénitaux du métabolisme de la porphyrine (par exemple porphyrie aiguë intermittente);

· Insuffisance rénale légère à modérée ;

· Insuffisance hépatique légère à modérée ;

· Après une chirurgie majeure ;

· Déshydratation ;

· Chez les patients présentant une hypersensibilité à d'autres substances, il existe un risque accru de survenue de réactions d'hypersensibilité lors de l'utilisation d’IBUPROFEN PHARMADEV ;

· Chez les patients qui souffrent de rhume des foins, de polypes nasaux ou de troubles respiratoires obstructifs chroniques, car ils présentent un risque accru de réactions allergiques. Ceux-ci peuvent se présenter sous forme de crises d’asthme (appelées asthme analgésique), d’œdème de Quincke ou d’urticaire.

Autres informations :

Des réactions d'hypersensibilité aiguës sévères (par exemple un choc anaphylactique) sont très rarement observées. Aux premiers signes d'une réaction d'hypersensibilité suite à l'utilisation d'ibuprofène, le traitement doit être interrompu. Les mesures médicalement requises, en fonction des symptômes, doivent être prises par un personnel spécialisé.

L'ibuprofène peut inhiber temporairement la fonction plaquettaire (agrégation des thrombocytes). Les patients présentant des troubles de la coagulation doivent donc être étroitement surveillés.

Lors d'une utilisation prolongée d'ibuprofène, une surveillance régulière des tests de la fonction hépatique, de la fonction rénale et de la numération globulaire est nécessaire.

L'utilisation prolongée de tout type d'analgésique pour les maux de tête peut aggraver le mal de tête. Si cette situation est ressentie ou suspectée, un avis médical doit être obtenu et le traitement doit être interrompu. Le diagnostic de céphalée par surconsommation médicamenteuse doit être suspecté chez les patients qui ont des maux de tête fréquents ou quotidiens, malgré (ou à cause de) l'utilisation régulière de médicaments contre les maux de tête.

En général, la prise d'analgésiques, en particulier lorsque plusieurs médicaments analgésiques sont associés, peut entraîner des lésions rénales permanentes, avec un risque d'insuffisance rénale (néphropathie analgésique). Ce risque peut être augmenté en cas de fatigue physique associée à la perte de sel et à la déshydratation. Par conséquent, l'utilisation combinée de plusieurs analgésiques doit être évitée.

Lors de l'utilisation d'AINS, les effets indésirables, en particulier ceux affectant le tractus gastro-intestinal ou le système nerveux central, peuvent être augmentés par la consommation concomitante d'alcool.

En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.

Population pédiatrique

Il existe un risque d'insuffisance rénale chez les enfants et les adolescents déshydratés.

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé pelliculé, c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Associations contre-indiquées

Autres AINS, y compris les salicylates :

L'utilisation concomitante de deux AINS ou plus peut augmenter le risque d'ulcères gastro-intestinaux et de saignements en raison d'un effet synergique. L'utilisation concomitante d'ibuprofène avec d'autres AINS doit donc être évitée (voir rubrique 4.4).

Inhibiteurs sélectifs de la 2-cyclooxygénase :

L'administration concomitante d'ibuprofène avec d'autres AINS, y compris des inhibiteurs sélectifs de la 2-cyclooxygénase, doit être évitée en raison de l'effet synergique (voir rubrique 4.4).

L'acide acétylsalicylique :

L’administration concomitante d’ibuprofène avec l’acide acétylsalicylique n’est généralement pas recommandée en raison du potentiel accru d’effets indésirables.

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d’acide acétylsalicylique sur l’agrégation plaquettaire en cas d’administration concomitante. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pour l'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).

Anticoagulants :

Les AINS peuvent augmenter les effets des anticoagulants, tels que la warfarine (voir rubrique 4.4).

Digoxine, phénytoïne, lithium :

L'utilisation concomitante d'ibuprofène et de médicaments contenant de la digoxine, de la phénytoïne ou du lithium peut augmenter le taux sérique de ces médicaments. La surveillance des taux sériques de lithium, de digoxine et de phénytoïne n'est généralement pas nécessaire lorsqu'elle est utilisée selon les recommandations (sur 3 ou 4 jours maximum).

Méthotrexate :

Les AINS peuvent inhiber la sécrétion tubulaire du méthotrexate et réduire sa clairance. L'administration d'ibuprofène dans les 24 heures précédant ou suivant l'administration de méthotrexate peut entraîner une augmentation de la concentration de méthotrexate et une augmentation de son effet toxique.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Ciclosporine :

Le risque d'effet néphrotoxique de la ciclosporine est augmenté par l'administration concomitante de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens. Cet effet ne peut être exclu pour les associations de ciclosporine et d'ibuprofène.

Tacrolimus :

Le risque de néphrotoxicité est augmenté lorsque les deux médicaments sont co-administrés.

Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), bêtabloquants et antagonistes de l'angiotensine II) :

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent atténuer l'effet des diurétiques et des antihypertenseurs. Les diurétiques peuvent également augmenter le risque de néphrotoxicité des AINS. Chez les patients dont la fonction rénale est altérée (par exemple les patients déshydratés ou les patients âgés), la co-administration d'un IEC, d'un bêtabloquant ou d'un antagoniste de l'angiotensine II et de médicaments inhibant la cyclo-oxygénase peut entraîner une détérioration de la fonction rénale voire une possible insuffisance rénale aiguë (par diminution de la filtration glomérulaire), qui est généralement réversible.

Par conséquent, l'association doit être administrée avec prudence, en particulier chez les personnes âgées. Les patients doivent être correctement hydratés et une surveillance de la fonction rénale doit être envisagée après l'instauration d'un traitement concomitant et périodiquement par la suite.

La co-administration d'ibuprofène et de diurétiques épargneurs de potassium peut entraîner une hyperkaliémie.

Corticostéroïdes :

Augmentation du risque d'ulcères gastro-intestinaux ou d'hémorragie (voir rubrique 4.4).

Inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) :

Risque accru d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

Mifépristone :

Si les AINS sont utilisés dans les 8 à 12 jours suivant l'administration de la mifépristone, ils peuvent réduire son effet.

Zidovudine :

Il existe un risque accru de toxicité hématologique lorsque les AINS sont administrés avec la zidovudine.

Il existe des preuves d'un risque accru d'hémarthroses et d'hématomes chez les hémophiles HIV (+) recevant un traitement concomitant par la zidovudine et l'ibuprofène.

Probénécide et sulfinpyrazone :

Les médicaments contenant du probénécide ou de la sulfinpyrazone peuvent retarder l'excrétion de l'ibuprofène.

Sulfonylurées :

Les AINS peuvent augmenter les effets des sulfonylurées. De rares cas d'hypoglycémie ont été rapportés chez des patients ayant reçu une administration concomitante de sulfamide hypoglycémiant et d'ibuprofène. La surveillance de la glycémie est recommandée par mesure de précaution lors de l'utilisation concomitante d'ibuprofène et de sulfonylurées.

Aminosides :

Les AINS peuvent réduire l'élimination des aminosides.

Antibiotiques quinolones :

Des données expérimentales sur des animaux indiquent que les AINS peuvent augmenter le risque de convulsions associées aux antibiotiques de la famille des quinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuvent avoir un risque accru de développer des convulsions.

Cholestyramine :

L'administration concomitante d'ibuprofène et de cholestyramine peut réduire l'absorption de l'ibuprofène dans le tractus gastro-intestinal. Cependant, les conséquences cliniques sont inconnues.

Inhibiteurs du CYP2C9 :

L'utilisation concomitante d'ibuprofène et d'inhibiteurs du CYP2C9 peut augmenter les concentrations d'ibuprofène (substrat du CYP2C9). Dans une étude portant sur le voriconazole et le fluconazole (inhibiteurs du CYP2C9), une augmentation des concentrations d'ibuprofène S (+) d'environ 80 à 100% a été mise en évidence. Une réduction de la dose d'ibuprofène doit être envisagée lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP2C9, en particulier lorsque l'ibuprofène à forte dose est administré avec le voriconazole et le fluconazole.

Gingko biloba :

Le gingko peut augmenter le risque de saignement avec les AINS.

Ritonavir :

L'utilisation concomitante de ritonavir peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques d'AINS.

Alcool, bisphosphonates et oxpentifilline (pentoxifylline) :

La prise concomitante d’ibuprofène peut potentialiser les effets secondaires gastro-intestinaux et le risque de saignement et d'ulcération.

Baclofène :

La prise concomitante d’ibuprofène peut augmenter la toxicité du baclofène.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du fœtus.

Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement.

Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogénèse de la gestation.

Pendant le premier et le deuxième trimestre de la grossesse, les comprimés pelliculés d'ibuprofène sodique dihydraté 400 mg ne doivent pas être administrés sauf en cas de nécessité absolue. Si l'ibuprofène est utilisé par une femme essayant de concevoir, ou pendant le premier et le deuxième trimestre de la grossesse, la dose doit être maintenue aussi faible et la durée du traitement aussi courte que possible.

Au cours du troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer :

· le Fœtus à :

o Une toxicité cardio-pulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire).

o Un dysfonctionnement rénal, qui peut évoluer vers une insuffisance rénale avec oligo-hydramnios.

· La mère et le nouveau-né, à la fin de la grossesse :

o Un allongement possible du temps de saignement, effet antiagrégant qui peut survenir même à de très faibles doses.

o Une inhibition des contractions utérines entraînant un travail retardé ou prolongé.

Par conséquent, l'ibuprofène est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de la grossesse.

Allaitement

Seules de petites quantités d'ibuprofène et de ses métabolites passent dans le lait maternel. Les effets nocifs sur les nourrissons n'étant pas connus à ce jour, l'interruption de l'allaitement n'est généralement pas nécessaire pendant l'utilisation à court terme d'ibuprofène aux doses recommandées.

Fertilité

Il existe des preuves que les médicaments qui inhibent la synthèse de cyclooxygénase/prostaglandine peuvent entraîner une altération de la fertilité féminine par un effet sur l'ovulation. Ceci est réversible à l'arrêt du traitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'ibuprofène n'a généralement aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Mais à des doses plus élevées, des effets indésirables du système nerveux central tels que fatigue et étourdissements peuvent survenir, la capacité de réaction et la capacité à participer activement à la circulation routière et à utiliser des machines peuvent être altérées au cas par cas. Cela est particulièrement vrai en association avec de l'alcool.

4.8. Effets indésirables

La liste des effets indésirables ci-dessous comprend tous les effets indésirables rapportés pendant le traitement par l'ibuprofène, y compris ceux chez les patients atteints de rhumatismes recevant un traitement à haute dose et à long terme.

Les effets indésirables très rares ont été rapportés lors d'utilisation à court terme de doses quotidiennes allant jusqu'à un maximum de 1 200 mg d'ibuprofène pour les formulations orales et un maximum de 1 800 mg pour les suppositoires.

Il faut se rappeler que les effets indésirables suivants sont principalement dose-dépendants et varient d'une personne à l'autre.

Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, des perforations ou des saignements gastro-intestinaux, parfois mortels, peuvent survenir, en particulier chez les patients âgés (voir rubrique 4.4). Des nausées, vomissements, diarrhée, flatulences, constipation, dyspepsie, douleurs abdominales, méléna, hématémèse, stomatite ulcéreuse, exacerbation de colite et maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportés après utilisation. Moins fréquemment, une gastrite a été observée. En particulier, le risque d'hémorragie gastro-intestinale dépend de la gamme de doses et de la durée d'utilisation.

L'œdème, l'hypertension et l'insuffisance cardiaque ont été rapportés en association avec un traitement par AINS.

Des études cliniques suggèrent que l'utilisation d'ibuprofène en particulier à une dose élevée (2 400 mg/jour) peut être associée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique 4.4).

Les effets indésirables qui ont été associés à l’ibuprofène sont donnés ci-dessous, répertoriés par classe de système organique et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et ≤ 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 et ≤ 1/100), rare (≥ 1/10 000 et ≤ 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base de données disponibles).

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Tableau des effets indésirable

Classe de système d’organe

Fréquence

Effet indésirable

Infections et infestation

Très rare

Une exacerbation de l'inflammation liée à l'infection (par exemple, le développement d'une fasciite nécrosante) a été décrite en association temporelle avec l'utilisation systémique d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ceci est peut-être associé au mécanisme d'action des anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Il doit être conseillé au patient de consulter immédiatement un médecin si des signes d'infection apparaissent ou s'aggravent pendant l'utilisation de IBUPROFENE PHARMADEV. Il convient de vérifier s'il existe une indication pour un traitement anti-infectieux / antibiotique.

Des symptômes de méningite aseptique avec raideur de la nuque, maux de tête, nausées, vomissements, fièvre ou trouble de la conscience ont été observés lors de l'utilisation d'ibuprofène. Les patients atteints de maladies auto-immunes (LED, maladie du tissu conjonctif mixte) semblent être prédisposés.

Affections du système sanguin et lymphatique

Très rare

Troubles hématopoïétiques (anémie, leucopénie, thrombocytopénie, pancytopénie, agranulocytose).

Coagulopathie à éosinophilie (modifications de la coagulation),

Anémie aplastique,

L'anémie hémolytique,

Neutropénie.

Les premiers signes sont : fièvre, maux de gorge, ulcères buccaux superficiels, symptômes pseudo-grippaux, épuisement sévère, saignements inexpliqués et ecchymoses.

Le patient doit être informé d'arrêter immédiatement l'utilisation de IBUPROFENE PHARMADEV dans de tels cas, d'éviter toute automédication avec des médicaments analgésiques ou antipyrétiques et de consulter un médecin.

Affections du système immunitaire

Rare

Réactions d'hypersensibilité avec éruptions cutanées et prurit, ainsi que crises d'asthme (parfois avec chute de tension artérielle).

Dans ce cas, le patient doit être invité à informer immédiatement un médecin et à arrêter de prendre IBUPROFENE PHARMADEV.

Très rare

Réactions d'hypersensibilité générale sévères.

Les symptômes peuvent être un gonflement du visage, de la langue et du larynx avec constriction des voies respiratoires, dyspnée, tachycardie, hypotension (anaphylaxie, angio-œdème ou choc sévère).

Au début de telles manifestations, qui peuvent survenir même lors de la première utilisation, une assistance médicale immédiate est nécessaire.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare

Hypoglycémie

Hyponatrémie

Affections psychiatriques

Très rare

Réactions psychotiques

Hallucinations

Confusion

Dépression

Anxiété

Affections du système nerveux

Peu fréquent

Troubles du système nerveux central tels que maux de tête, étourdissements, insomnie, agitation, irritabilité ou fatigue.

Indéterminée

Paresthésies

Névrite optique

Affections oculaires

Peu fréquent

Troubles visuels. Dans ce cas, le patient doit informer immédiatement un médecin et arrêter la prise d'ibuprofène.

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Rare

Acouphène, perte d’audition.

Affections cardiaques

Très rare

Palpitations, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde.

Affections vasculaires

Très rare

Hypertension

Vascularite

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rare

Asthme

Dyspnée

Bronchospasme

Indéterminée

Rhinite

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Troubles gastro-intestinaux tels que pyrose, douleurs abdominales, nausées, vomissements, flatulences, problèmes digestifs, diarrhée, constipation et hémorragie gastro-intestinale mineure, pouvant entraîner une anémie dans des cas exceptionnels.

Peu fréquent

Ulcères gastro-intestinaux, éventuellement avec saignement et perforation. Stomatite ulcéreuse, exacerbation de la colite et de la maladie de Crohn (voir rubrique 4.4), gastrite

Très rare

Œsophagite, pancréatite, formation de sténoses intestinales ressemblant à un diaphragme.

En cas d'apparition de douleurs épigastriques relativement sévères, ou en cas de méléna ou d'hématémèse, le patient doit être invité à arrêter le médicament et à consulter immédiatement un médecin.

Affections hépatobiliaires

Très rare

Dysfonction hépatique, lésions hépatiques, en particulier lors d'un traitement à long terme, insuffisance hépatique, hépatite aiguë, jaunisse.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Diverses éruptions cutanées

Très rare

Des formes sévères de réactions cutanées telles que des réactions bulleuses, y compris le syndrome de Stevens-Johnson, un érythème polymorphe, une nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) peuvent survenir.

Indéterminée

Dans des cas exceptionnels, des infections cutanées sévères et des complications des tissus mous peuvent survenir lors d'une varicelle (voir également « Infections et infestations »).

Alopécie, purpura.

Réactions de photosensibilité,

Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS),

Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG).

Affections des reins et des voies urinaires

Rare

Lésions tissulaires rénales (nécrose papillaire), concentrations élevées d'acide urique dans le sang, concentration élevée d'urée dans le sang.

Très rare

Formation d'œdème, en particulier chez les patients souffrant d'hypertension artérielle ou d'insuffisance rénale ; le syndrome néphrotique ; néphrite interstitielle, qui peut être accompagnée d'une insuffisance rénale aiguë.

Indéterminée

Insuffisance rénale.

Investigations

Très rare

Diminution des taux d'hémoglobine.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Chez les enfants, l'ingestion de plus de 400 mg/kg d'ibuprofène peut provoquer des symptômes graves.

Chez les adultes, l'effet dose-réponse est moins net. La demi-vie en cas de surdosage est de 1,5 à 3 heures.

Symptômes : la plupart des patients qui ont ingéré des quantités cliniquement importantes d'AINS ne développeront que des nausées, des vomissements, des douleurs épigastriques ou plus rarement des diarrhées. Un nystagmus, une vision trouble, des acouphènes, des maux de tête et des saignements gastro-intestinaux sont également possibles. Dans les intoxications plus graves, une toxicité touchant le système nerveux central est observée, se manifestant par des vertiges, des étourdissements, de la somnolence, parfois une excitation et une désorientation, une perte de conscience ou un coma. Les patients peuvent développer des convulsions. En cas d'intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir.

Une hypothermie et une hyperkaliémie peuvent également survenir et le temps de prothrombine / INR (Internationalized Normalized Ratio) peut être prolongé, probablement en raison d'une interférence avec les facteurs de coagulation circulants. Une insuffisance rénale aiguë, des lésions hépatiques, une hypotension, une dépression respiratoire et une cyanose peuvent survenir. Une exacerbation de l'asthme est possible chez les asthmatiques.

Prise en charge : Il n'y a pas d'antidote. La prise en charge doit être symptomatique et inclure le maintien des voies aériennes et la surveillance des signes cardiaques et vitaux jusqu'à stabilisation. L'administration orale de charbon actif doit être envisagée si le patient se présente dans l'heure suivant l'ingestion d'une quantité potentiellement toxique. Si elles sont fréquentes ou prolongées, les convulsions doivent être traitées par diazépam ou lorazépam en intraveineuse. Des bronchodilatateurs doivent être administrés pour l'asthme.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Autre analgésique et antipyrétique, code ATC : M01AE01/N02B

L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), qui s'est avéré efficace comme inhibiteur de la synthèse des prostaglandines dans les modèles animaux d'inflammation.

Chez l'homme, l'ibuprofène réduit la douleur, l'œdème et la fièvre induits par l'inflammation. En outre, l'ibuprofène inhibe de manière réversible l'agrégation plaquettaire induite par l'ADP et le collagène.

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber de manière compétitive l'effet de l'acide acétylsalicylique à faible dose sur l'agrégation plaquettaire lorsqu'ils sont administrés de manière concomitante. Certaines études pharmacodynamiques montrent que lorsque des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h avant ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation de thromboxane ou l'agrégation plaquettaire s'est produite. Bien qu'il existe des incertitudes quant à l'extrapolation de ces données à la situation clinique, la possibilité qu'une utilisation régulière et à long terme d'ibuprofène puisse réduire l'effet cardioprotecteur de l'acide acétylsalicylique à faible dose ne peut être exclue. Aucun effet cliniquement significatif n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 4.5).

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

L’ibuprofène est rapidement absorbé après l’administration.

Les concentrations plasmatiques maximales d'ibuprofène (Cmax) sont atteintes environ 35 minutes après l'administration orale. Le temps (Tmax) pour atteindre la Cmax est réduit et la Cmax augmentée de 39% par rapport au produit équivalent d'acide ibuprofène

Distribution

L'ibuprofène est fortement lié aux protéines plasmatiques.

Dans des études limitées, l'ibuprofène apparaît dans le lait maternel à de très faibles concentrations.

Biotransformation

L'ibuprofène est métabolisé par le foie (par hydroxylation, carboxylation et conjugaison) en deux métabolites principaux avec une excrétion primaire par les reins, majoritairement sous forme de métabolites conjugués ou d'ibuprofène inchangé en quantité négligeable (10%). La biotransformation conduit principalement à des métabolites inactifs (90%).

Élimination

L'excrétion rénale est à la fois rapide et complète.

La demi-vie d'élimination est de 1,8 à 3,5 heures, aussi bien chez les sujets sains que chez les sujets atteints d'une maladie hépatique et rénale.

Aucune différence significative du profil pharmacocinétique n'est observée chez les personnes âgées.

5.3. Données de sécurité préclinique

La toxicité subchronique et chronique de l'ibuprofène lors des expérimentations animales s'est manifestée principalement sous forme de lésions et d'ulcérations du tractus gastro-intestinal.

Les études in vitro et in vivo n'ont donné aucune preuve cliniquement pertinente d'un potentiel mutagène de l'ibuprofène. Dans les études chez le rat et la souris, aucune preuve d'effets cancérigènes de l'ibuprofène n'a été trouvée.

L'ibuprofène inhibe l'ovulation chez le lapin et conduit à des troubles d'implantation chez diverses espèces animales (lapin, rat, souris). Des études expérimentales chez le rat et le lapin ont montré que l'ibuprofène traverse le placenta. Suite à l'administration de doses maternotoxiques, une incidence accrue de malformations (anomalies septales ventriculaires) est survenue dans la descendance de rats.

L'ibuprofène présente un risque pour l'environnement aquatique (voir rubrique 6.6).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Comprimé nu

Copovidone, mannitol E421, croscarmellose sodique, silice colloïdale hydratée, stéarate de magnésium.

Pelliculage

Alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), glycérol monocaprylocaprate, laurilsulfate de sodium.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes (Aluminium/PVC).

Taille du conditionnement : 12, 15, 24, 30 comprimés pelliculés

Toutes les présentations ne seront pas commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Ce médicament présente un risque pour l'environnement (voir rubrique 5.3).

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PHARMADEV HEALTHCARE LIMITED

THE BLACK CHURCH

SAINT MARY’S PLACE NORTH

DUBLIN 7, D07P4AX

IRLANDE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 302 264 7 6 : Comprimés sous plaquettes (Aluminium/PVC) ; boîte de 12.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.