RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 21/10/2021
VANCOMYCINE STRIDES 125 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque gélule contient 125 mg de chlorhydrate de vancomycine équivalent à 125 000 UI de vancomycine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule grise/rose de 17,8 ± 0,40 mm, contenant un mélange liquide congelé blanc à blanc cassé comme masse solide.
4.1. Indications thérapeutiques
Il convient de tenir compte des recommandations officielles sur l'utilisation appropriée des agents antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Adultes et adolescents de 12 à moins de 18 ans
La dose de vancomycine recommandée est de 125 mg toutes les 6 heures pendant 10 jours pour le premier épisode d'ICD non grave. Cette dose peut être portée à 500 mg toutes les 6 heures pendant 10 jours en cas de maladie grave ou compliquée. La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 2 g.
Chez les patients présentant des récidives multiples, on peut envisager de traiter l'épisode actuel d'ICD avec de la vancomycine, 125 mg quatre fois par jour pendant 10 jours, puis soit de diminuer la dose, c'est-à-dire de la diminuer progressivement jusqu'à 125 mg par jour, soit de suivre un régime de pulsations, c'est-à-dire 125-500 mg/jour tous les 2-3 jours pendant au moins 3 semaines.
La durée du traitement à la vancomycine peut devoir être adaptée à l'évolution clinique de chaque patient. Dans la mesure du possible, l'antibactérien soupçonné d'avoir causé l'ICD doit être arrêté. Un remplacement adéquat des liquides et des électrolytes doit être mis en place.
Il convient de surveiller les concentrations sériques de vancomycine après administration orale chez les patients souffrant de troubles intestinaux inflammatoires (voir rubrique 4.4).
Populations particulières
Insuffisance rénale
En raison de la très faible absorption systémique, un ajustement de la dose est peu probable, à moins qu'une absorption orale substantielle ne se produise en cas de troubles intestinaux inflammatoires ou de colite pseudomembraneuse induite par Clostridium difficile (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Les capsules de vancomycine ne sont pas appropriées pour le traitement des enfants de moins de 12 ans ou des adolescents incapables de les avaler. En dessous de 12 ans, une formulation adaptée à l'âge doit être utilisée.
Mode d’administration
Voie orale.
La gélule ne doit pas être ouverte et doit être prise avec beaucoup d'eau.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients (voir rubrique 6.1).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Cette préparation est destinée à la voie orale uniquement et n'est pas absorbée de manière systémique. Les capsules de vancomycine administrées par voie orale ne sont pas efficaces pour d'autres types d'infections.
Potentiel d'absorption systémique
L'absorption peut être améliorée chez les patients souffrant de troubles inflammatoires de la muqueuse intestinale ou de colite pseudomembraneuse induite par Clostridium difficile. Ces patients peuvent être à risque de développer des effets indésirables, surtout s'il y a une insuffisance rénale concomitante. Plus l'insuffisance rénale est importante, plus le risque de développer les effets indésirables associés à l'administration parentérale de vancomycine est élevé. Il convient de surveiller les concentrations sériques de vancomycine chez les patients souffrant de troubles inflammatoires de la muqueuse intestinale.
Néphrotoxicité
Une surveillance en série de la fonction rénale doit être effectuée lors du traitement de patients présentant un dysfonctionnement rénal sous-jacent ou de patients recevant un traitement concomitant avec un aminoglycoside ou d'autres médicaments néphrotoxiques.
Ototoxicité
Des tests en série de la fonction auditive peuvent être utiles afin de minimiser le risque d'ototoxicité chez les patients souffrant d'une perte auditive sous-jacente ou qui reçoivent un traitement concomitant avec un agent ototoxique tel qu'un aminoglycoside.
Interactions médicamenteuses avec les agents anti-motilité et les inhibiteurs de la pompe à protons
Les agents anti-motilité doivent être évités et l'utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons doit être reconsidérée.
Développement de bactéries résistantes aux médicaments
L'utilisation prolongée de la vancomycine peut entraîner la prolifération d'organismes non sensibles. Une observation attentive du patient est essentielle. Si une surinfection se produit pendant le traitement, des mesures appropriées doivent être prises.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'administration parentérale de vancomycine et d'anesthésiques peut provoquer des érythèmes et des réactions anaphylactiques.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale grave et de colite grave, une absorption systémique peut se produire (voir rubrique 4.4), entraînant un risque d'interactions qui ne sont normalement observées qu'après l'administration parentérale.
Une surveillance attentive est nécessaire chez les patients qui utilisent simultanément d'autres antibiotiques néphrotoxiques ou à action terminale potentiellement ototoxique, tels que la streptomycine, la néomycine, la gentamicine, la céfaloridine, la polymyxine B, la colistine, la tobramycine ou l'amikacine (voir rubrique 4.4).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'expérience est insuffisante en ce qui concerne l'utilisation de la vancomycine pendant la grossesse. La sécurité de l'utilisation de la vancomycine pendant la grossesse n'a pas été établie. Les études sur la reproduction chez les animaux à des doses équivalentes à la dose clinique basée sur la surface corporelle (mg/m3), n'indiquent aucun effet direct ou indirect sur le développement embryonnaire, le fœtus ou la gestation.
La vancomycine ne doit être administrée aux femmes enceintes qu'après une évaluation minutieuse des avantages et des risques. Compte tenu de l'effet ototoxique potentiel de la vancomycine, une évaluation de la fonction auditive chez les nouveau-nés peut être effectuée en cas d'utilisation chez les femmes enceintes.
Allaitement
La vancomycine est sécrétée dans le lait maternel et ne doit donc être utilisée que pendant l'allaitement; le bénéfice attendu l'emporte sur le risque éventuel. Il est recommandé d'arrêter l'allaitement pendant le traitement à la vancomycine.
Fertilité
Aucune étude définitive sur la fertilité n'a été menée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Dans de rares cas, la vancomycine provoque des vertiges et des étourdissements. Il est conseillé au patient de ne pas conduire ou de ne pas faire fonctionner de machines si l'un des symptômes mentionnés ci-dessus est observé.
Résumé du profil de sécurité
L'absorption de la vancomycine par le tractus gastro-intestinal est négligeable. Cependant, en cas d'inflammation grave de la muqueuse intestinale, en particulier en combinaison avec une insuffisance rénale, les effets secondaires qui se produisent lorsque la vancomycine est administrée par voie parentérale peuvent apparaître. Par conséquent, les effets indésirables et les fréquences mentionnés ci-dessous, liés à l'administration parentérale de vancomycine, sont inclus.
Lorsque la vancomycine est administrée par voie parentérale, les effets indésirables les plus fréquents sont les phlébites, les réactions pseudo-allergiques et les bouffées vasomotrices du haut du corps ("syndrome du cou rouge") liées à une perfusion intraveineuse trop rapide de vancomycine.
Tableau résumé des effets indésirables
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les effets indésirables énumérés ci-dessous sont définis à l'aide de la convention MedDRA et de la base de données des classes d'organes du système :
Très fréquents (≥1/10) ; fréquents (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquents (≥1/1 000 à <1/100) ; rares 10 000 à <1/1 000) ; très rares (<1/10 000), inconnus (ne peuvent être estimés à partir des données disponibles).
Classe de système d'organes |
||
Fréquence |
Effet indésirable |
|
Affections hématologiques et du système lymphatique |
||
Rare |
Neutropénie réversible1, agranulocytose, éosinophilie, thrombocytopénie, pancytopénie. |
|
Affections du système immunitaire |
||
Rare |
Réactions d'hypersensibilité, réactions anaphylactiques2. |
|
Affections de l'oreille et du labyrinthe |
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Peu fréquent |
Perte transitoire ou permanente de l'audition4. |
|
Rare |
Vertiges, étourdissements, acouphènes3. |
|
Affections cardiaques |
||
Très rare |
Arrêt cardiaque. |
|
Affections vasculaires |
||
Fréquent |
Baisse de la tension artérielle. |
|
Rare |
Vasculitis |
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
||
Fréquent |
Dyspnée, stridor. |
|
Affections gastro-intestinales |
||
Rare |
Nausées. |
|
Très rare |
Entérocolite pseudomembraneuse. |
|
Fréquence indéterminée |
Vomissements, diarrhée. |
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Fréquent |
Eruption érythémateuse brusque de la partie supérieure du corps (« syndrome de l'homme rouge »), exanthème et inflammation des muqueuses, prurit, urticaire. |
|
Très rare |
Dermatite exfoliatrice, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, dermatose bulleuse à IgA linéaire5 |
|
Fréquence indéterminée |
Eosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse)). Pustulose Exanthématique Aiguë Généralisée (PEAG). |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
||
Fréquent |
Insuffisance rénale se manifestant principalement par une augmentation des taux plasmatiques de la créatinine et de l'urée. |
|
Rare
|
Néphrite interstitielle Insuffisance rénale aiguë. |
|
Fréquence indéterminée |
Nécrose tubulaire aiguë. |
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Troubles généraux et anomalies du site d'administration |
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Fréquent |
Phlébite, rougeur de la partie supérieure du corps et du visage. |
|
Rare |
Fièvre médicamenteuse, frissons, douleurs et spasmes musculaires des muscles pectoraux et dorsaux. |
|
Description d’effets indésirables particuliers
1 Une neutropénie réversible débute habituellement une semaine ou plus après le début du traitement intraveineux ou après une dose totale de plus de 25 g.
2 Pendant ou peu de temps après une perfusion rapide, des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes y compris un wheezing peuvent survenir. Les réactions disparaissent à l’arrêt de l’administration, généralement entre 20 minutes et 2 heures. La vancomycine doit être perfusée lentement (voir rubriques 4.2 et 4.4). Une nécrose peut survenir après une injection intramusculaire.
3 Des acouphènes, qui peuvent précéder l'apparition d’une surdité, devraient être considérés comme une indication à arrêter le traitement.
4 L'ototoxicité a été principalement rapportée chez des patients ayant reçu des doses élevées, ou chez ceux recevant en association un traitement avec d'autres médicaments ototoxiques comme un aminoglycoside, ou chez ceux présentant une altération préexistante de la fonction rénale ou de l'audition.
5 Si une réaction bulleuse est suspectée, le médicament doit être arrêté et un avis dermatologique spécialisé devrait être requis.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Un soin de soutien est conseillé, avec maintien de la filtration glomérulaire. La vancomycine est mal éliminée par dialyse. L'hémofiltration et l'hémoperfusion avec la résine Amberlite XAD-4 ont été signalées comme étant d'un bénéfice limité
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Glycopeptide antibactérien, Code ATC : A07AA09.
Mécanisme d’action
La vancomycine est un antibiotique glycopeptide tricyclique qui inhibe la synthèse de la paroi cellulaire des bactéries sensibles en se liant avec une grande affinité à l'extrémité D-alanyl-D-alanine des unités précurseurs de la paroi cellulaire. Le médicament est bactéricide sur les micro-organismes en division. En outre, il altère la perméabilité de la membrane cellulaire bactérienne et la synthèse de l'ARN. Le médicament est bactéricide pour la division des micro-organismes.
Effets pharmacodynamiques
La résistance acquise aux glycopeptides est plus courante chez les entérocoques et est basée sur l'acquisition de plusieurs complexes de gènes van qui modifent la cible D-alanyl-D-alanine en D-alanyl-D-lactate ou Dalanyl-D-sérine qui se lie mal à la vancomycine. Dans certains pays, on observe une augmentation des cas de résistance, en particulier chez les entérocoques ; les souches multirésistantes d'Enterococcus faecium sont particulièrement alarmantes.
Les gènes van ont rarement été trouvés chez Staphylococcus aureus, où les modifications de la structure de la paroi cellulaire entraînent une susceptibilité "intermédiaire", le plus souvent hétérogène. De plus, des souches de staphylocoques résistantes à la méthicilline (SARM) avec une sensibilité réduite à la vancomycine ont été signalées. La sensibilité ou la résistance réduite à la vancomycine chez les Staphylococcus n'est pas bien comprise. Plusieurs éléments génétiques et de multiples mutations sont nécessaires.
Il n'y a pas de résistance croisée entre la vancomycine et d'autres classes d'antibiotiques. Une résistance croisée avec d'autres antibiotiques glycopeptidiques, tels que la teicoplanine, existe. Le développement secondaire d'une résistance pendant le traitement est rare.
Points de rupture des tests de susceptibilité
La prévalence de la résistance acquise peut varier géographiquement et dans le temps pour certaines espèces et il est souhaitable de disposer d'informations locales sur la résistance, en particulier pour le traitement des infections graves. Le cas échéant, il convient de demander l'avis d'experts lorsque la prévalence locale de la résistance est telle que l'utilité de l'agent dans certains types d'infections au moins est douteuse. Ces informations ne fournissent qu'une indication approximative sur les chances que les micro-organismes soient sensibles à la vancomycine.
Les valeurs seuils des concentrations minimales inhibitrices établies par l’EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing) sont comme suit :
|
Susceptible |
Résistant |
Clostridium difficile1 |
≤ 2 mg/L |
> 2 mg/L |
1 Les valeurs seuils sont basées sur des valeurs seuils épidémiologiques (ECOFF), qui permettent de distinguer les isolats de type sauvage de ceux dont la sensibilité est réduite.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La vancomycine n'est généralement pas absorbée dans le sang après une administration orale. Cependant, l'absorption peut être améliorée chez les patients souffrant de troubles inflammatoires de la muqueuse intestinale ou de colite pseudomembraneuse induite par Clostridium difficile. Cela peut entraîner une accumulation de vancomycine chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale concomitante.
Élimination
Une dose orale est excrétée presque exclusivement dans les fèces. Lors d'un dosage multiple de 250 mg toutes les 8 heures pour 7 doses, les concentrations fécales de vancomycine, chez les volontaires, ont dépassé 100 mg/kg dans la majorité des échantillons. Aucune concentration sanguine n'a été détectée et la récupération urinaire n'a pas dépassé 0,76 %.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques ne révèlent aucun danger particulier pour l'homme d'après les études conventionnelles de pharmacologie de sécurité et de toxicité à doses répétées.
Des données limitées sur les effets mutagènes montrent des résultats négatifs ; des études à long terme sur les animaux concernant un potentiel cancérigène ne sont pas disponibles. Dans les études de tératogénicité, où les rats et les lapins ont reçu des doses correspondant approximativement à la dose humaine en fonction de la surface corporelle (mg/m2), aucun effet tératogène direct ou indirect n'a été observé.
On ne dispose pas d'études animales sur l'utilisation pendant la période périnatale/postnatale et sur les effets sur la fertilité.
Macrogol (Polyéthylène glycol) 6000
Capsule et corps:
Gélatine
Colorants :
Fer (oxyde de) jaune (E172)
Fer (oxyde de) rouge (E172)
Titane (dioxyde de) (E171)
Fer (oxyde de) noir (E172)
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25° C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes (Aluminium-PVC/PE/Aclar). Boîtes de 4, 12, 20, 28 ou 30 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
THEMISTOKLI DERVI 3, JULIA HOUSE
1066 NICOSIA
CHYPRE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 302 383 0 1 : 4 gélules sous plaquettes (Aluminium-PVC/PE/Aclar).
· 34009 302 383 1 8 : 12 gélules sous plaquettes (Aluminium-PVC/PE/Aclar).
· 34009 302 383 2 5 : 20 gélules sous plaquettes (Aluminium-PVC/PE/Aclar).
· 34009 302 383 3 2 : 28 gélules sous plaquettes (Aluminium-PVC/PE/Aclar).
· 34009 302 383 4 9 : 30 gélules sous plaquettes (Aluminium-PVC/PE/Aclar).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.